meccha-maccho

IT IS MY CYBER SHOCK

Samedi 31 décembre 2011 à 4:58

 Bonsoir tout le monde !

En ce moment je suis en forme, donc j'écris encore ici. 
Je me suis amusée à relire mon blog depuis le début. Et je me suis dis, tout de même, j'étais bien plus rigolote avant. Maintenant je prends un air de dédain qui ne me va pas du tout. 
Comme dirait Victor Hugo, "Mûrir, mourir ; c'est presque le même mot." 
Je souffre un peu de ces changements. Mes petits boutons d'adolescence, de rêves et d'illusions m'abandonnent peu à peu. Je me laisse pousser la bêtise.
J'entrevois l'âge adulte, bien que j'en sois très loin encore. Mais toutes ces conventions et règles sociales dont je me foutais auparavant prennent une ampleur différente. 
Je commence à apercevoir la compétition, la lâcheté, les coups bas. Non pas que je ne connaissais pas cela avant, croyez-moi, Bucarest m'a bien entraînée. Mais ce n'était pas tout à fait la même chose. C'était des coups bas enfantins, on savait bien que ça finirait un jour ou l'autre. Et c'est fini.
Aujourd'hui j'ai l'impression que ça ne fait que commencer. Et cela me terrifie. 
Je regrette tant mon insouciance et mes joies faciles. Ces moments de bonheur qui me semblaient si proches. Et maintenant si lointains.
Bien que je ne me plaigne en rien de ce que je vis aujourd'hui, car finalement je ne pourrais pas souhaiter mieux. Je souffre de cette sensation que j'ai en moi, de cette impression de déjà vu constante. 

http://meccha-maccho.cowblog.fr/images/405569283818212450815579078162695923243076331n.jpg
Enfin, arrêtons de parler de sujets qui n'intéressent personne à part moi.

J'ai remarqué que dans n'importe quel pays, les mâles restent les mêmes. Quand j'étais en Roumanie, leur parade nuptiale était un petit regard en coin et un petit sourire. En France, une grande majorité sifflait, ou alors disait deux/trois remarques salaces. Au Mexique, la gente masculine s'approche et fait un "Shluup" aspiré bien proche de l'oreille des demoiselles. 
C'est assez troublant. Ils sifflent beaucoup ici d'ailleurs. Cela énerve énormément mon copain. Je ne suis pas spécialement jolie mais j'ai un physique différent au Mexique. Du coup, là où je passe inaperçue en Espagne par exemple, je suis vite remarquée au Mexique. 
Je me fais donc parfois sifflée, et mon petit mexicain crie "GRACIAS !!!" en fronçant les sourcils. C'est très drôle à voir.


L'autre jour je m'interrogeais sur le plus gros défaut des mexicains. Et puis je l'ai trouvé, c'est même étonnant que je ne m'en sois pas rendue compte avant. Leur organisation.
Ils m'énervent.

Prenons l'exemple de Torres, un bon pote. Il m'appelle vers 14h (cet abruti n'a bien sûr pas de portable, donc c'est quand il veut où il veut.) pour me prévenir qu'il y aura une grosse soirée dans mon quartier, et qu'il viendra me chercher vers 18 heures.
Je me prépare donc, tout pomponnée tout prête. 19h passées je m'interroge.
20heures, 21heures. 22heures, ah il appelle !
Oui Emma, désolée, j'ai eu un petit problème, j'ai retrouvé mon meilleur pote dans la rue, on a bu ensemble, j'ai dépensé tout mon argent et puis la fête finalement c'est plus dans ton quartier. Je te donne l'adresse tu pourras y aller comme ça !
Merci bien !

Ou alors, prenons l'exemple de Daniela. Elle m'affirme habiter à 10minutes de chez moi. On part à pieds, on met exactement 1h pour arriver chez elle. 

Ou quand un mexicain vous dit qu'il vous retrouve dans une heure, attendez-vous plutôt à une heure et demie quand vous êtes chanceux.

Vendredi 30 décembre 2011 à 5:48

 Bonsoir !

Je ne vous demande plus comment allez-vous car vous ne répondez jamais. 
D'ailleurs mon taux de visite augmente dangereusement. Mes récits non-évènement vous intéressent donc !

C'est encore et toujours les vacances. Je reviens d'ailleurs d'un petit voyage dans un village mexicain. Toujours aussi sympathique.
Vraiment, le Mexique, c'est un autre monde.
Mexico DF (soit la capitale) n'est pas vraiment une ville agréable. En fait si, cela dépend des points de vue. Pero no es lo que prefiero :)
Disons que la pollution on la sent bien, un peu trop même. C'est pas non plus comme racontent les livres ou les informations, mais tout de même. Après, dans le quartier où je suis, vous n'imaginez même pas le trafic voiturier. C'est terrible ! Un enfer. Heureusement que j'habite en face du lycée...
Et puis la ville est beaucoup trop grande vraiment. En soirée c'est horrible quand on veut se déplacer. Cela dit les taxis ne sont pas chers du tout mais il faut faire attention. Bref vous voyez un peu.
Par contre les gens sont adorables et pas du tout stressés ! Il y a toujours quelque chose à faire et les prix sont bas. 

On mange vraiment vraiment bien. Il faut aimer le piquant et les tortillas. Par contre quand je dis piquant, c'est vraiment piquant sans rire. Moi j'allège la dose parce que sinon c'est un truc à prendre feu. 

Alors après avoir vécu en Roumanie vous imaginez bien que je suis complètement dépaysée. Mais en fait ça me plait tout ça, la découverte. Même s'il y a des hauts et des bas assez fréquents. Le plus dur c'est de se sentir chez soi. 

http://meccha-maccho.cowblog.fr/images/382847262160667025715579078162606307783329591n.jpgJ'ai pris cette photo dans un quartier qui s'appelle Coyoacan. C'est très sympa et puis ça change de mon quartier (Polanco) qui est un peu l'endroit des "fresas" comme diraient les mexicains.


http://meccha-maccho.cowblog.fr/images/388740263477455944615579078162611207503837613n.jpgCa c'est mon quartier. Et moi en premier plan ! Vous voyez gros machin gris avec une forme bizarre en arrière ? C'est un musée. En fait c'est le musée personnel de l'homme le plus riche au monde ah. (Et en fait il est nul).

http://meccha-maccho.cowblog.fr/images/3764782685112577865155790781626280041364850264n.jpgCette photo je l'ai prise quand j'ai fait un petit trip de quelques jours avec mon copain. C'était la vue qu'on avait quand on montait sur le toit d'un restaurant. D'ailleurs pour la petite anecdote ce restaurant est tenu par un ancien professeur du lycée français qui en a eu marre. Il a décidé de tout abandonner et de s'installer dans ce village.  
 
 
 
 

Sinon ma petite vie s'écoule bien comme il faut. Ce qui me fait un peu peur c'est l'avenir. Mais je suppose qu'on est tous un peu dans ce cas-là non ?
Enfin, pour l'instant j'essaye de profiter un maximum de mon présent. Ce qui me réjouis c'est que si jamais je réussis Science po, je serai avec beaucoup d'étrangers venus d'Amérique Latine. Je pense que je serai dans mon élément finalement.

Je vous souhaite de bonnes vacances (pour les plus chanceux). Pour les autres, je vous admire beaucoup et espère que vous passerez tout de même de bonnes fêtes !
 

Mercredi 14 décembre 2011 à 3:44

 Bonsoir à tous !

Comment allez-vous depuis la dernière fois ? Je vous signale que, comme attendu, vous ne répondez jamais à cette question. Qui n'est qu'une formalité mais tout de même. Vous êtes vraiment trop prévisibles. Surprenez-moi un peu. 

Je suis toujours aussi narcissique, et j'ai l'illusion de croire que mes périples peuvent en intéresser certains, je m'acharne donc à continuer d'écrire ici.

Remarquez que j'ai eu la tentation de changer de blog, car je trouve que celui-ci ne me correspond plus. Cela dit, il faut assumer un peu non ? Je reste donc ici et porte le lourd fardeau de "Meccha maccho".

J'habite toujours au Mexique, au DF. 
C'est bientôt les tant attendues vacances de noël. Celles où on prend en moyenne 5 kilos, où, en bons CONsommateurs que nous sommes, attendons vainement nos cadeaux qui nous rendront tellement heureux.
Sachez que cette année je n'ai rien demandé.
En fait si.

J'avais un petit copain en Roumanie. J'avais donc demandé comme cadeau qu'il vienne. Il avait acheté ses billets d'avion qui coûtent à peu près le prix d'une PS3 (x 3) (les multiplications ça permet d'alléger un peu non ?). Et puis je lui ai envoyé un mail en lui disant que, bah, tu sais, finalement je veux plus. Je t'aime bien hein, mais je t'aime plus.

Imaginez un peu la tête de ses parents, de mes parents, de son chat, des voisins, de ses potes, de mes potes, de nos potes. (Admirez un peu ce style d'écriture digne de Sarkozy). Bref, ils n'étaient pas très contents.
Sachez que j'ai longtemps médité quand même. J'ai pesé le pour le contre pendant bien un mois.
Donc annulation des billets, mails tranchants envoyés à mes parents, leur faisant comprendre à peine subtilement que je ne suis qu'une salope.

Dilemme Cornélien de la soirée. 

Est-ce être une salope que de refuser de faire semblant ?


Donc, sur ce, mon cadeau de noël à moi est annulé. 
Mais je vais vous dire le plus triste. Je crois qu'au fond de moi, tout au fond, là, dans ce petit coeur qui palpite timidement, il existe une part de regret. 
Mais les regrets c'est pour ceux qui font caca dans leur culotte, alors je vais bien finir par me persuader que non. Je ne regrette pas.

http://meccha-maccho.cowblog.fr/images/3827782621654591455155790781626063261366375391n.jpg(Moi, alias Emma, dans un marché mexicain).



Bon sinon. En ce moment je surf sur la vague de la philosophie. Mon professeur est un bon petit normand à qui les huîtres, les moules, le pâté manquent. Et je le comprends un peu quand même. 
Lui et moi on s'entend bien. Le plus étonnant c'est qu'il était à Bucarest avant. Le monde est si petit.
 
Hé ! Je voudrais pas dire mais Cowblog ils sont un peu à la ramasse quand même ! Pour partager des vidéos ici vous n'imaginez même pas le travail que ça demande. Ou alors c'est peut-être moi qui suit à la ramasse, les blogs c'est démodé non ? Il fut un temps, dans ma tendre jeunesse, où il fallait attendre des heures pour publier un article sur Skyblog. Skyrock je veux dire. Il fut un temps où pour allumer mon ordinateur (qui était blanc et carré comme mes W.C) il fallait camper trois heures pour voir la lumière s'allumer. Et le son qui en émanait ressemblait vaguement au son que fit la bombe Little boy en atterrissant sur Hiroshima en 45 ! Folle année !


J'aurais aimé vous parler de politique tout ça. Mais sincèrement je préfère garder mes fesses au chaud. De nos jours, même cachés derrière un ordinateur, on ne sait jamais. Imaginez que je devienne une femme importante dans quelques années. La prudence est de mise ! (Je continue à me donner une importance assez grotesque non ?)

Cela dit j'aurais bien fait de crever. Je fume beaucoup trop pour mon jeune âge, je bois beaucoup trop d'ailleurs. Saviez-vous que si l'on boit quotidiennement un verre d'alcool avant la majorité on a 50% de chance en plus de devenir alcoolique ? Si en plus on s'est drogué, les cellules grisent se détériorent dans un processus accéléré. Si en plus on a une vie sexuelle très active, les risque de MST augment. Si on mélange pilule et cigarette, le risque de cancer double. Si on a de grands antécédents de cancer dans la famille, le risque triple. Si on a des problèmes cardiaques et une tension basse... Je ne vous en parle pas. Si on est sujet à, quand on mélange alcool, cigarette, drogue, danser la samba sur le bord d'une terrasse au 8ème étage, la chance quadruple. Ce qui voudrait dire que je suis déjà morte plusieurs fois.
Je fais la maligne mais je rirai moins dans la tombe. Ou peut-être pas, qui sait.



"L’Angoisse qui fait les fous.

L’Angoisse qui fait les suicidés.

L’Angoisse qui fait les damnés.

L’Angoisse que la médecine

ne connaît pas.

L’Angoisse que votre docteur

n’entend pas.

L’Angoisse qui lèse la vie.

L’Angoisse qui pince la corde

ombilicale de la

vie.


C'est de mauvais goût l'écriture centrée non ?
Bonne nuit à tous.

 


Lundi 7 novembre 2011 à 3:19


Bonsoir rares (et donc meilleurs!) visiteurs?
Comment allez-vous depuis ? Quelques rides en plus ? Êtes-vous plus amers ? Avez-vous entrepris d'enfin perdre ces quelques kilos en trop et de passer moins de temps sur Facebook ?

Je ne sais pas trop pourquoi je reviens ici. J'avais envie d'écrire. 
Et d'être un peu plus honnête avec vous et, par extension, avec moi-même aussi,  je suppose ?
Je m'appelle Emmanuelle.
Mon entourage me surnomme Emma.
J'habite actuellement à Mexico, la quatrième plus grande ville du monde. Oui, c'est cela. Oui, celle avec les mariachi, le chupacabra, les sombrero, Frida Kalho. Oui, vous y êtes.

Je suis fascinée par l'anticonformisme, je suis conformiste. Je me dirige lentement mais sûrement vers une vie de fonctionnaire, ou pire, de pourrie. En somme, je compte faire une prépa ou alors science po.


http://i41.tinypic.com/21azm2e.jpg
Ca c'est ma tête actuelle. Remarquez que j'ai arrêté de faire la kikoulol. J'ai pris de l'assurance et de la bouteille.
Et surtout ne me dites pas que cette photo ne vous intéressait pas. Vous autres, là, bande de voyeurs, adorez mettre des visages sur des mots. 
Je suis à vous. (Quelle importance je me donne, n'est-ce pas ? Quelle ironie quand on sait que vous devez être trois à lire ce blog...)

J'ai grandi (comme dirait ce bon vieux Jordy qui était dans mon collège de France (oui je suis sérieuse)).
J'ai appris, et je crois qu'on n'apprend jamais tout à fait, à quel point la vie est une pute. Et nous sommes tous des putes, au passage. 
Ah ! De quoi je me plains ? C'est vrai, j'habite au Mexique, je vais dans un lycée à plus de 4000balles l'année, j'habite dans un 200m carré.
C'est vrai. De quoi je me plains ?
De rien.

Vous savez, ce qui me déprime le plus actuellement, c'est de devoir revenir en France. Dans 10 mois. Je les comptes ces mois. Je les savoure aussi, comme si c'étaient les dernières secondes de souffle avant de plonger en apnée. 
Je respire quand je suis à l'étranger.
J'étouffe quand je reviens en France.
La France elle pue, c'est une salope. Une garce imbue d'elle-même. Une saleté qui se moque des mal lavés.
Mais elle est belle la France aussi. La France chimérique. Vous savez, celle qui clame liberté égalité fraternité. La belle France de De Gaulle.


Pourquoi tu restes pas à l'étranger alors ? Et puis t'es française aussi, oublie pas ? Retourne dans ton pays alors !

Mon pays ? J'adore quand on me fait cette remarque "Retourne dans ton pays". Parce que je suis aussi brésilienne c'est cela ? En quoi le Brésil serait plus MON pays que la France, que la Roumanie, que la Grèce ou plus actuellement que le Mexique ?
Je suis un enfant du monde.
Un franco mexicain de mon lycée, en plein trouble de la personnalité, m'a également fait part de son malaise. C'était émouvant. J'ai pas osé lui dire mais bon dieu, nous sommes des frères du monde.
Il possède un physique particulier. Vous savez, ceux qui sont un cocktail étrange dont on ne sait dire d'où ils viennent.
Un blond vénitien, avec une peau dorée, des yeux noirs, assez petit en taille mais bien fait.

Il y a, je crois, deux types d'enfants d'expatriés. Ceux qui vivent dans le pays, et ceux qui vivent dans une bulle à l'intérieur du pays. Une bulle française, qui pue le soufre.

Si vous saviez ce que j'ai pu entendre et voir en Roumanie, vous auriez à peu près (du moins j'espère pour votre santé mentale, à moins que vous fassiez partie de la même merde) le même dégoût que moi. Et encore je suis gentille.

On m'a raconté les "véritables" raisons du génocide des aztèques au Mexique. C'était troublant.
Ils vénéraient un dieu soleil (excusez-moi si je gagatise un peu la chose mais ce serait trop long à écrire), et attendaient avec impatiente sa venue. Au loin. Un beau jour, des blancs, poilus barbus et blancs, sont venus de nulle part, surgissant de la mer, avec le soleil brûlant derrière leur dos. Les aztèques ont cru que c'était les dieux qu'ils attendaient depuis si longtemps. Ils leur ont offert de l'or à foison, et c'est en les massacrant qu'on les a remercié. 

Quelle belle histoire. Surtout quand on sait d'où je viens. Quel drôle de mélange n'est-ce pas ? Un blanc de chez blanc, un bon vieux normand (en d'autres termes mon père) et une bien matte de chez matte, les cheveux dorés et les dents blanches (ici ma mère). Shake shake shake. Ca donne moi.


http://i40.tinypic.com/o0dz0o.jpg
J'ai compris qu'il y a certaines choses qu'on ne peut comprendre. Dont on ne peut avoir la prétention de comprendre. On peut imaginer. On peut se le dessiner, mais point comprendre.
Je suis fatiguée d'écrire. Je suis fatiguée. Parfois j'aimerais tant tout envoyer tout en l'air. Prendre une caravane et faire le tour de l'Amérique du sud en criant "FLOWER POWER". Parfois j'aimerais gagner énormément d'argent, prendre un air dédaigneux, montrer ma grosse bagnole et ma villa et vous dire "J'ai réussi". Et puis parfois j'aime me laisse aller. Ne plus penser. Flotter dans un état presque inconscient. Déployer mes ailes, voler au dessus de la ville, surtout la nuit. La nuit les masques tombent.
Le monde de la nuit est sans égal.

Parfois j'aimerais me laisser à la volupté. M'abandonner, corps et âmes. Et enfin briser cette prison cérébrale. Fracasser cette voix qui murmure. Déchiqueter ce coeur qui bat. Baffer ce visage qui aboie. 

Mais je fais toujours ce que je sais le mieux faire : Ne rien faire.
Ne rien faire. Ne rien faire. Je me laisse porter par le courant. A chaque jour suffit sa peine n'est-ce pas ?






Vendredi 5 novembre 2010 à 18:24

 
I keep on fear, keep on loathing
Nothing brings it on I keep on falling
Decide what it is I can not find
It's subsides what you make it
Never feel like you're gonna break it
It's gonna be alright alright


Bon, j'avoue. Je suis un peu dans le mal là. Je ne poste que des paroles en anglais. Pour une L (un peu nationaliste en plus), ça craint !
(cela dit, écoutez quand même, ça vaut la peine. Cette musique me pose vraiment, et puis ça me rappelle des souvenirs (oui, coquins, vous avez tout compris.)

Cela dit, la musique sur laquelle j'aurai le plus fois fait l'amour, c'est bien LOOK de Sebastien Tellier. Une merveille !

(je vous la poste, sait-on jamais...).



Bon, que dire ? J'ai toujours trop à dire (ça me rappelle la trousse d'un type qui était dans ma classe, il y avait écrit "j'ai trop à dire" dessus. Ca me faisait toujours rire car à part frapper il était incapable de s'exprimer.). Alors... Je suis toujours en vacances, et lundi je reprends les cours (et oui, habiter en Roumanie ça a certains avantages !).
Ce soir, soit vers 20heures je pense sortir dans un bar et à minuit je vais aller voir le concert d'East Roots. C'est super sympa et très peu connu. Ils parlent français et adorent la roumanie (ça nous fait un point commun!). Je suis déjà allée les voir le mois dernier (d'ailleurs la soirée avait très mal fini pour moi mais ne rentrons pas dans les détails).
Sinon, je ne pense pas faire d'études.
Ou alors faire l'apprentie dans un bar. Ca scandalise tous mes professeurs mais entre nous, je m'en fiche. Je voudrais ouvrir un bar et l'appeler le Rectum (référence à Irréversible (avis au amateurs)).

Imaginez. Ce serait un bar avec une cave. J'organiserais des soirées tous les week-end, j'inviterais des groupes très peu connus et considérés comme "underground" (je hais ce mot mais là je vois que ça). Ca serait vraiment bon marché :) La décoration serait psychédélique et plutôt sombre. 
Si ça tente quelqu'un un jour, de se rendre au Rectum, prévenez -moi. Il y a de fortes chances que j'ouvre dans un quartier à Bucarest (Lipscan). J'ai trouvé une salle qui correspond tout à fait à mes attentes !

Reste plus qu'à l'annoncer à papa JL (qui va sans doute faire un infarctus) et trouver un partenaire. (je veux pas ouvrir un bar toute seuuuuule).


http://i56.tinypic.com/2im6pgg.jpgVous devez sans doute vous dire que j'ai des parents ultra libéraux. En vrai c'est faux.
J'ai le droit à une sortie par semaine, et en général je mens (je vais dormir chez une copine alors que je passe la nuit dehors). Sinon, le reste du temps je fais le mur. J'attends qu'ils dorment (en général il s'endorment vers 00h/01h. Et là, je prends le taxi pour me rendre là où sont les autres. Ca marche comme ça. Je me souviens la première fois que j'ai fait le mur. 
C'est excitant. J'avais peur, je marchais sur la pointe des pieds, je m'arrêtais de respirer. Maintenant je m'en fiche, c'est à peine si je prends la peine de fermer la porte. Ils n'ont jamais rien compris.).



http://i52.tinypic.com/dwpamr.jpg
Cela dit, je suis loin d'être une adolescente rebelle et dépravée. J'ai pas de problèmes particuliers avec mes parents, bien au contraire, je compatie.

 

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