meccha-maccho

IT IS MY CYBER SHOCK

Mercredi 3 novembre 2010 à 17:38



You know how I feel.
It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me... And I'm feeling good.


Cette musique est fort sympathique. Tu me diras, c'est Wax Tailor. Oui mais pas que.
J'adore la musique originale à la base, les paroles sont excellentes. C'est un peu ce que j'espère et ce qui me désespère. Ecoutez, c'est pas du temps perdu !


Sinon. Sinon sinon siiinon.
Si vous voulez rire, lisez le début de mon blog et comparez avec ce que j'écris maintenant. Ca me rend malade. A l'époque où j'écrivais ces damnations je n'me prenais pas au sérieux, tout était spontané, je ne pensais pas vraiment ce que je disais. Je me contentais de penser tout court, pas de l'étaler.
Maintenant je m'étale.
C'est gras, c'est sale, ça dégouline de partout. Je hais mes pensées. J'essaye d'arrêter mais à moins de se tirer une balle dans le casque ou de parler plus vite qu'on ne pense, je vois pas la solution.
(J'ai essayé de me boucher les oreilles, ça marchait pas. Je mets ma tête sous l'eau, c'est pire. Mais elle vient d'où cette voix à la fin ?!)

Bon, si jamais vous réussissez à trouver ce petit vicieux qui murmure au creux de votre cerveau, prévenez-moi.



Sinon, en ce moment j'ai des nausées affreuses. Mal au crâne, mal au ventre. Mon corps doit être foutu, j'sais pas. J'ai des crises de bouffe, soit je mange pas du tout soit je mange trop (et dieu sait que je suis loin d'être une de ces boulimiques jemecontrôlepas ohj'aitropmangé! viteauxchiottes!). Quoi, je suis mauvaise ? Mais c'est ce monde qui est mauvais bande d'abrutis.

http://i54.tinypic.com/2s7csar.jpgBobby a sans doute tout compris. Don't worry be happy (philosophie du mec qui passe sa vie à fumer des joints. Je critique pas, j'arrive presque à comprendre). C'est dans le style d'hakuna matata et il en faut peu pour être heureux. Mais c'est quoi ces conneries ? Disney veut vraiment illusionner les gamins le plus tôt possible ou quoi ? Croyez-vous vraiment qu'il suffit d'acheter des noix de coco au super U, de les coller sur la poitrine et de gueuler hakuna matata au milieu de la rue pour vivre saaaaans aucun souciiiiis ?! Entre nous, j'ai toujours préféré les mangas parce qu'au moins, dans ce tas de crasse, on en trouve quelques uns qui ne nous mentent pas.


Bon cela dit, ne croyez pas que je suis une dépressive en puissance, qui se taille les veines dans les toilettes et qui, dés qu'elle boit, trouve un inconnu à qui raconter sa vie insignifiante (bon, ça ça m'est déjà arrivé mais une seule fois).
http://i55.tinypic.com/vy12yo.jpgEn vrai je suis quelqu'un de très souriant et sympathique (si si, croyez-moi). IRL, je me plains très rarement, et quand ça m'arrive c'est pour des bêtises ( j'ai cassé mon ongle, y'a plus de PQ, qui a volé mon stylo ?! Je me suis mordu la langue !). Et le pire c'est que j'aide toujours ceux qui ont besoin (croyez-le ou non). Mais je crois que je suis comme beaucoup de personnes, je fais souvent semblant. Non pas que je mente, mais j'arrange un peu la chose. Moi au moins je ne suis pas égoïste. Parce que personne en a rien à foutre que tu soies triste cocotte. Que veux-tu qu'ils fassent ? Alors tais-toi et marche !



Bon, sinon, dans exactement 8 mois je quitte la Roumanie. Je ne sais qu'en penser. Je me suis attachée à cette ville, à ces gens. Y'a rien à faire, je dois toujours partir. Partir sans revenir.
Certains rêveraient d'avoir ma vie. De partir comme ça, juste le temps d'apprécier et tout de suite après s'en aller.
Oui mais non.
Non mais oui.
Ca a du bon, c'est vrai.
Je connais toujours de nouvelles personnes, nouvelles cultures, personnes toujours plus déjantées. Oui mais.
Ca a du très mauvais aussi.
Quitter ses habitudes, sa petite vie, c'est à chier. Je suis pas casanière, mais j'aime bien quand même, avoir mes habitudes. Pas m'avancer les yeux bandés. Et quand t'arrives dans une nouvelle ville, où tu connais personne, ça revient exactement au même que de marcher sur une corde les yeux bandés.

http://i54.tinypic.com/28asxo0.jpg








Mercredi 13 octobre 2010 à 19:03

http://i52.tinypic.com/f9mw7t.jpg
"On peut tous rêver
Seul en particulier
Tous, tous on peut rêver
Même les yeux bandés
Tous on peut tous rêver
Chacun de son côté
Tous, on peut tous rêver
Même les yeux bandés"


Je suis fatiguée.
Fatigue morale et physique.
Ca me prend par les veines, ça remonte,
ça finirait presque en peine.


(Une musique qui pose bien comme il faut.)

La soumission ça se travaille. On ne naît pas soumis, on le devient.
Je suis devenue soumise. Totalement sujette à mon coeur, mes sentiments, mes pulsions. Une machine à tension.
L'idiotie dans l'amour, c'est qu'il y en a toujours un qui aime plus. Qui aime trop. Qui se donne sans compter, qui se damne même.
Moi, j'aurais voulu qu'il soit névrosé, fou de moi à en crever. Que je soie un besoin constant, presque douloureux. 
Mais dans le fond, s'il m'avait autant aimé, en retour, j'aurais douté. Par principe, l'insatisfaction est mon vain maître.

Alors je vague, je zone. Je l'observe, je le frôle.
Je suce ses doigts, je sniffe ses cheveux, je caresse sa nuque, j'embrasse ses joues en espérant qu'il m'aimera.
Mais il ne m'aimera pas. Il m'apprécie. A-t-on jamais détesté un chat ? On le tolère, on le fait ronronner, on lui donne assez pour survivre et espérer. Mais c'est tout. Pauvre petite fille, c'est tout. Et puis quoi après ? Souviens-toi, quand tu critiquais tous ces névrosés. Quand tu répétais inlassablement "Moi, je ne crains pas le néant. Moi, je suis maître de mes sentiments." Blague ! Bêtise ! Foutaises ! Baliverne ! Bagatelle !
Retourne dans ta maternelle espèce de petite prétentieuse gamine abrutie ignorante.
T'es comme eux. T'es comme nous. Je suis comme vous.

Tombée, coulée.
Touchée, noyée.




Ne dramatisons rien.
Mon professeur de français dit que j'ai du talent. Une plume, de l'encre. Des bouts de mon être à revendre.
A vous de juger.








 


Jeudi 16 septembre 2010 à 19:12

Je continue,
petit à petit,
je m'insinue.




En ce moment je suis en plein trip existentialiste. J'ai récemment lu "l'existentialisme est un humanisme" de Jean-Sol Partre (Y'a une blague très littéraire dans ma phrase, avis aux amateurs ahah) et pour tout vous dire,
ça m'a troué les fesses, cock dans le zen ! pompe sur la tempe ! ça a fait bim bam boum... badaboum dans ma tête.
Ok, je suis une littéraire. J'assume.
Mais revenons-en aux faits. Sartre, c'est juste énorme. Je veux dire, j'avais déjà lu quelques-uns de ses romans, quelques-unes de ses nouvelles, des pièces de théâtre. Mais un essai, jamais.
J'aime la pensée existentialiste. J'ai pas envie de développer ici, parce que ça serait trop long, et puis l'avis d'une adolescente boutonneuse sur ce genre de choses n'intéresse guère mes lecteurs (qui se font de plus en plus rares d'ailleurs.).

Donc, je dirai juste aux très chers dépressifs qui viendraient s'aventurer ici de se dépêcher de lire tout ça, et d'en tirer des conclusions.

Sinon, sujet moins sérieux.
En ce moment je taf' comme un porc. Bon dieu, à tous ceux qui accusent les L de n'être que de pauvres glandeurs, des fumeurs de tarpé ou des ratés sans avenir, et bien à tous ceux-là, j'aimerai leur adresser une petite chanson très gentille :

optempère.
pédale de merde.
j’appelle à la haine, au meurtre, au viol.
 à la tuerie, au massacre, à la furie au napalm.
Que des bâtards de barbares
Tu cries comme une pute, ta peau se décolle.
Que des bâtards de barbares.
Et gentiment je t’immole…


Je m'égare, je m'égare ! Donc, je disais, je bosse bien en ce moment. Certes, je ne finirai pas dans un labo stérilisé à crier au scientifique d'à côté "Eurêka !", ni chef d'entreprise à dire, comme le Ô combien respectable monsieur Leclerc, que "Le rouge et le noir" de Stendhal m'a donné la valeur de l'ambition (Ironie très littéraire, une fois de plus). Bref, j'arrête avec mon humeur tranchante.

Parlons de choses plus gaies !
Globalement, ma vie en ce moment est un désastre. On frôle la blague. Pour vous donner une comparaison, c'est comme si j'avais mis deux ans à fabriquer un énorme gâteau. Comme si, seconde après seconde, je l'avais agrandis tout en le fissurant. Et puis, du jour au lendemain, les fissures se sont faites trop amples, trop larges et le gâteau s'est écroulé. Certes, les optimistes me diront "Construis-en un autre !", les utopistes "Reconstruis-le", les pessimistes (mes préférés en somme) "Jette-toi dedans, écrase-le et balance-toi par la fenêtre". J'ai choisi la deuxième option.
Donc, depuis environ un mois, je tente, tant bien que mal, de recoller par-ci par-là un peu de crème sucrée, de rajouter un peu de chantilly, une petite cerise aussi. Mais le gâteau est quand même bien casse-gueule. On dirait un peu les tours jumelles le 12 septembre quoi.


La semaine dernière je suis allée dans une sorte de boîte glauque dont on s'est fait viré (je ne vous dirai pas pourquoi, c'est pas ma fauuute à mooooi) mais qui nous a accepté de retour, car de toute façon, la DJ a bien accepté qu'on revienne. ALLELUIA. C'était très sympathique, ou plutôt très freaky, mais qu'importe. J'en garde un souvenir mousseux.

http://i52.tinypic.com/2rxfre8.jpg
J'aime particulièrement cette photo.

http://i51.tinypic.com/16bip3l.jpg

Breffons, j'avais envie de vous faire une petite page culturelle et tout, genre les films à pas rater, les livres à pas rater, les groupes à pas rater. Mais j'ai PAS LE TEMPS, je dois répondre à une question... Faire une dissertation quoi. Youpi les amis !

 


Jeudi 2 septembre 2010 à 9:40

Ok. (0 killed)


J'en ai eu marre de faire semblant d'être ce que je n'étais pas. Après avoir traîné ma carcasse quelques temps entre enfer et paradis...


Je suis de retour.

 

Matte-ça petit jaloux. Tu n'imagines même pas où j'étais à ce moment-là, quelle heure était-il et ce que j'ai bien pu endurer la veille.Mais oublie ça et regarde ce beau lever du soleil, cette vue qui m'a fait oublié, le temps de son apogée, pourquoi je n'y étais pas accompagnée.


Ah et pour l'info, ça s'appelle Vama veche. J'ai pris le train avec quelques potes et nous sommes partis, comme ça, une nuit.

Si vous faites de vagues recherches sur Vama veche, vous aurez une idée de ce qu'on peut y vivre.

Une phrase, prononcée par un type rencontré en soirée m'a marquée. Elle représentait bien, j'ai trouvé, la philosophie de l'endroit. Il a dit, ou plutôt il a crié en titubant (je vous la traduit, je vais pas me taper l'affiche avec l'anglais) :

"Vama veche, c'est la liberté à la portée de chacun".




Respect man. Comme quoi, dans un état second, certains peuvent sortir des phrases à garder dans les annales.

 

 

Mercredi 9 décembre 2009 à 19:52

WESH GROS


Je n'avais jamais fait pire. Ca fait bien 2 mois que je n'ai pas posté ici, mais osef. Que voulez-vous, ma vie est salement chargée JAJA.
Et puis comme le monde virtuel est souvent sans grand intérêt, on s'en lasse bien vite.
Tourner en rond dans la ville vaut bien mieux que de tourner en rond sa souris JOJO.

http://i45.tinypic.com/24vmlit.jpg

J'ai follement envie de vous dire au revoir.
On se verra peut-être à la japan expo.
Vous aurez qu'à gueuler "RYUUKU".




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